Homélies de Dom Armand Veilleux

 

4 juin 2020 – jeudi de la 9ème semaine paire

2 Tm 2, 8-15 ; Mc 12,28b-34

 

H O M É L I E

 

          Le contexte de cet enseignement de Jésus sur le plus grand des commandements est très simple.  Jésus vient d'avoir des discussions, surtout avec les Sadducéens, sur la résurrection des morts.  C'est alors que s'approche de lui l'un des scribes, qui lui demande:  "Quel est le premier de tous les commandements?".  Ce scribe semble avoir été un homme sincère.  Il ne s'approche pas de Jésus pour le mettre à l’épreuve; mais il est disposé à accueillir sa parole.  Il veut apprendre.  Jésus le prend au sérieux et lui répond alors sans hésiter, citant le beau texte du Deutéronome que les Juifs pieux utilisent encore aujourd'hui comme prière:  Shema Isarël, Écoute, Israël.

3 juin 2020 – mercredi de la 9ème semaine paire

2Tm 1, 1-3.6-12 ; Mc 12, 18-27

 H O M É L I E

Les Sadducéens de cet Évangile ne sont pas vraiment intéressés à apprendre quelque chose de Jésus.  Ils désirent simplement lui tendre un piège.  Puisqu’ils ne croient pas à la résurrection, ils veulent montrer comment une telle croyance conduit à des conséquences ridicules.  La réponse de Jésus est plutôt mystérieuse.  En réalité, il semble qu’il veuille simplement leur montrer que c’est leur approche qui est ridicule.  Ils essayent en effet d’ « imaginer » ce qu’est la vie après la mort ; et cela est impossible, car on ne peut « imaginer » quelque chose qu’en utilisant des « images » tirées de notre vie actuelle, qui est limitée. Or, la vie après la mort est au-delà de toutes ces images et de toutes ces limites.  Ce ne sera pas une nouvelle vie ; ce sera la même vie, mais libérée de toutes les limites de l’existence présente.

1 juin 2020 : Mémoire de Marie Mère de l’Église.

Gen. 3, 9-15.20 ou Ac 1, 12-14 ; Jean 19, 25-34

Homélie

           Au cours du Concile Vatican II, certains Pères conciliaires auraient voulu la proclamation d’un document consacré spécifiquement à la Vierge Marie, lui attribuant sans doute de nouveaux titres en plus de tous ceux que la Tradition et aussi la piété populaire lui ont conférés.  Le Concile opta plutôt pour parler de Marie au chapitre 8 de la Constitution dogmatique Lumen gentium, sur l’Église, situant Marie au cœur du Mystère du Christ et de l’Église,

2 juin 2020 – mardi de la 9 ème semaine paire

2P 3, 12-15a.17-18 ; Mc 12, 13-17

  

H O M É L I E

          Le fait le mieux attesté historiquement – même en dehors des Livres Sacrés -- concernant Jésus de Nazareth c’est qu’il a été jugé et exécuté par les autorités romaines sous une accusation de haute trahison.  Lorsque les Pharisiens, les Scribes et les Prêtres amenèrent Jésus à Ponce Pilate pour le faire condamner à mort et le faire exécuter par les autorités romaines, ils utilisèrent contre lui l’accusation suivante : « Nous avons trouvé cet homme mettant le trouble dans notre nation :  il empêche de payer le tribut à César... » (Luc 23,2). Il est donc important d’analyser attentivement l’événement rapporté dans le récit évangélique que nous venons de lire, puisque c’est l’événement qui fut utilisé par les autorités juives pour le faire exécuter comme un agitateur politique.

31 mai 2020 - Pentecôte

Actes 2,1-11; 1 Cor 12,3...13; Jean 20,19-23

 

H O M É L I E

          Lorsque Jésus se manifeste à ses disciples le soir de Pâques, il leur annonce la Paix. Et pourtant, cette région où Jésus et ses disciples ont vécu est déchirée depuis très longtemps par la guerre. Plus d’un demi-siècle de négociations menées par des diplomates chevronnés n’ont en aucune façon rapproché les parties en conflit, malgré la signature de soi-disant accords de paix ponctuels. Et la volonté exprimée de nouveau récemment par Israël d’annexer les territoires palestiniens pourrait bien déclencher de nouveaux accrochages meurtriers.

2 juin 2020 – mardi de la 9 ème semaine paire

2P 3, 12-15a.17-18 ; Mc 12, 13-17

  

H O M É L I E

          Le fait le mieux attesté historiquement – même en dehors des Livres Sacrés -- concernant Jésus de Nazareth c’est qu’il a été jugé et exécuté par les autorités romaines sous une accusation de haute trahison.  Lorsque les Pharisiens, les Scribes et les Prêtres amenèrent Jésus à Ponce Pilate pour le faire condamner à mort et le faire exécuter par les autorités romaines, ils utilisèrent contre lui l’accusation suivante : « Nous avons trouvé cet homme mettant le trouble dans notre nation :  il empêche de payer le tribut à César... » (Luc 23,2). Il est donc important d’analyser attentivement l’événement rapporté dans le récit évangélique que nous venons de lire, puisque c’est l’événement qui fut utilisé par les autorités juives pour le faire exécuter comme un agitateur politique.

30 mai 2020, samedi de la 7ème semaine de Pâques

Ac 28, 16-20.30-31 ; Jean 21, 20-25

Homélie

Avec la solennité de la Pentecôte, que nous célébrerons demain, se terminera le Temps liturgique de Pâques. Dans les Eucharisties fériales des sept dernières semaines, la première lecture, généralement tirée du Livres des Actes des Apôtres, nous a fait connaître le témoignage des premiers martyrs de la Foi et la vie de la première communauté chrétienne de Jérusalem, puis la prédication aux Nations au-delà du monde juif, et particulièrement le ministère de Paul.  La lecture de l’Évangile nous a raconté les apparitions de Jésus à ses disciples durant cette période et, depuis le début de cette dernière semaine, nous a fait lire les chapitres de l’Évangile de Jean nous rapportant les paroles de Jésus à ses disciples durant le dernier repas qu’il prit avec eux et sa longue prière à son Père durant ce même repas.  Il était donc tout normal qu’en ce dernier jour du Temps Pascal avant la Pentecôte, nous lisions les derniers versets des Actes des Apôtres et les derniers versets de l’Évangile de Jean.