Homélies du Père Jacques Pineault

C PÂQUES 05 JEAN 13,31-33a.34-35 (12)

Chimay : 18.05.2025

C Pques 5 

Frères et sœurs, au cœur du temps pascal, nous accueillons le comman-dement nouveau du Seigneur Jésus : nous aimer les uns les autres comme il nous aime. L’amour mutuel, c’est le signe de la résurrection du Christ que nous devons manifester, puisqu’il a donné sa vie par amour ; et c’est déjà le témoignage que les premières communautés apportaient aux païens : « Voyez comme ils s’aiment », disaient-ils. C’est un commandement qui résume toute sa vie : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jn 13,34).

C PÂQUES 04 JEAN 10,27-30 (17)


bon pasteurFrères et sœurs, en ce dimanche, le Christ se présente à nous comme le « berger de toute humanité ». Cette bonne nouvelle ne concerne pas que les croyants fidèles. Elle est pour tous les hommes et femmes du monde entier.

C PÂQUES 01 JEAN 20, 01-09 (10)

Chimay : 20.04.2025

 

           Frères et sœurs, en ce dimanche de Pâques, nous célébrons avec tous les chrétiens le Christ ressuscité. Il s’agit de sa victoire sur la mort et le péché, de notre victoire sur la mort et sur le péché. Cet événement s’est produit sans que personne ne puisse le voir ni le décrire. Du plus grand mystère de l’histoire, il n’y a pas de témoins directs, ni de caméras cachées pour nous le faire voir en rétro-vision.

C PÂQUES 03 JEAN 21, 03-14 (17) Chimay : 04.05.2025

pche 

Frères et sœurs, depuis le dimanche de Pâques, il y a un mot qui revient souvent ; c’est le mot “témoin” ; nous le trouvons dans la première lecture : « Quant à nous, nous sommes témoins de tout cela avec l’Esprit Saint que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » (Ac 5,32). Traînés devant le tribunal, les apôtres maintiennent qu’ils sont, eux et l’Esprit Saint, les témoins de la résurrection de Jésus.

C PÂQUES 00 LUC 24, 01-12 (7) Chimay : 19.04.2025

                   Frères et sœurs, toutes ces lectures bibliques qui nous sont proposées pour cette veillée pascale nous montrent que Dieu n’a jamais cessé d’être présent à son peuple. Il est celui qui crée le monde avec amour et par amour (Gn 1,1-2,2). Il est encore celui qui a vu la misère de son peuple et qui veut le sauver (Ex 14,15-15,1). Tout au long des siècles, le monde a beaucoup changé. Mais Dieu n’a pas changé. Malgré les infidélités de son peuple, Dieu reste fidèle à son alliance (Is 54,5-14). Et il envoie des prophètes pour le lui dire (Is 55,1-11 ; Ba 3,9-4,4 ; Ez 36,16-28). Au cours des périodes sombres, ces derniers sont intervenus pour appeler le peuple à la conversion : « Revenez à moi de tout votre cœur… » (Jl 2,12).

Notre monde aussi a beaucoup changé. Mais Dieu reste le même. Il est le Dieu de l’alliance, celui qui continue à aimer son peuple d’un amour passionné. L’important ce n’est pas d’adapter notre religion à ce monde, mais de nous ajuster à Dieu qui nous appelle à revenir vers lui. Avec lui, le mal et la mort ne peuvent avoir le dernier mot.

C’est cette bonne nouvelle qui nous est rapportée dans l’Évangile de saint Luc. Il nous parle des femmes qui sont venues au tombeau de grand matin. Ce sont les mêmes qui avaient suivi Jésus jusqu’au pied de la croix. Elles ont été plus courageuses que les hommes. Ces derniers se sont cachés car ils avaient peur d’être recherchés et poursuivis par les juifs et les Romains. Elles, elles ont suivi leur Maître jusqu’au pied de la croix. Elles se tenaient à distance, regardaient le tombeau et comment le corps de Jésus avait été mis. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Le jour du sabbat, elles se tinrent en repos, selon le précepte. En venant au tombeau en ce matin de Pâques, elles croyaient pouvoir embaumer son corps.

Mais rien ne se passe comme elles l’avaient prévu. Quand elles arrivent, elles trouvent la pierre roulée à côté d’un tombeau vide. Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Deux messagers du Seigneur interviennent. Si elles veulent trouver Jésus, ce n’est pas dans un cimetière qu’il faut le chercher. « Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ? » (Lc 24,5). Il est sorti de son tombeau ; il est vivant. Cette bonne nouvelle, il faut l’annoncer à tous, et en premier aux disciples. Ces derniers ont du mal à croire les femmes. Pour eux, c’était impensable. Les disciples, à commencer par Pierre, refusent de croire les femmes qui sont les premières à témoigner. Mais la victoire du Christ ressuscité a été plus forte que leurs réticences.

Car les femmes s’appuient sur les paroles du Christ pour témoigner devant les autres disciples, au cœur de ce qui est en train de devenir l’Eglise. « Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite”. Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites » (Lc 24, 6-8). La reprise de l’enseignement du Maître éclaire l’événement de sa résurrection, et transforme intérieurement les trois Marie et leurs compagnes. Au début, elles gardent les yeux baissés vers le sol, effrayées par ce qu’elles voient, et craintives peut-être devant la mission qu’elles reçoivent. Plus tard, ces femmes n’auront plus les yeux baissés, et témoigneront hardiment de la joie de Pâques.

Voilà cette bonne nouvelle qui a été transmise de génération en génération. C’est à nous maintenant de prendre le relai pour qu’elle continue à être annoncée. Dans certains pays, les chrétiens le font au péril de leur vie. Mais rien ne peut empêcher la progression de la Parole de Dieu. Nous-mêmes, nous sommes envoyés dans le monde d’aujourd’hui pour être témoins et messagers de Jésus ressuscité. Notre mission c’est de dire et de témoigner. Mais le principal travail, c’est Dieu qui le fait dans le cœur de ceux et celles qu’il met sur notre route. L’Évangile restera toujours une force communicative pour les hommes d’aujourd’hui, plus puissant que nos peurs et nos réticences.

Cette mission qui nous est confiée. Portons-la dans notre prière. La parole que nous avons à proclamer ce n’est pas la nôtre mais celle de Jésus. C’est pour cela que nous avons sans cesse à nous ajuster à lui. C’est avec lui que notre vie pourra devenir un authentique témoignage.

Voilà un programme pour le temps pascal : ne plus être les yeux baissés vers le sol, mais lever les yeux vers le Seigneur, car il nous envoie témoigner au cœur du monde par l’amour et le service.

C PÂQUES 02 JEAN 20,19-31 (16)

Chimay : 27.04.2025

Paques2 

Frères et sœurs, ce deuxième dimanche de Pâques est pour nous celui de la divine miséricorde. Les lectures bibliques nous montrent à quel point notre Dieu est miséricordieux.

La première lecture est extraite du livre des Actes des Apôtres (Ac 5,12-16). Elle nous montre des communautés chrétiennes qui ont accueilli cette miséricorde du Seigneur. Leur rencontre avec lui a totalement changé la vie de ces gens. Ils comprennent qu’ils sont appelés à devenir une communauté de partage, de prière et de découverte de Dieu. L’unanimité des premiers chrétiens faisait l’admiration de tous et entraînait des conversions. Cette miséricorde dont nous bénéficions aussi est offerte à tous les hommes du monde entier.

C PÂQUES 00 LUC 24, 01-12 (7) Chimay : 19.04.2025

                   Frères et sœurs, toutes ces lectures bibliques qui nous sont proposées pour cette veillée pascale nous montrent que Dieu n’a jamais cessé d’être présent à son peuple. Il est celui qui crée le monde avec amour et par amour (Gn 1,1-2,2). Il est encore celui qui a vu la misère de son peuple et qui veut le sauver (Ex 14,15-15,1). Tout au long des siècles, le monde a beaucoup changé. Mais Dieu n’a pas changé. Malgré les infidélités de son peuple, Dieu reste fidèle à son alliance (Is 54,5-14). Et il envoie des prophètes pour le lui dire (Is 55,1-11 ; Ba 3,9-4,4 ; Ez 36,16-28). Au cours des périodes sombres, ces derniers sont intervenus pour appeler le peuple à la conversion : « Revenez à moi de tout votre cœur… » (Jl 2,12).

Notre monde aussi a beaucoup changé. Mais Dieu reste le même. Il est le Dieu de l’alliance, celui qui continue à aimer son peuple d’un amour passionné. L’important ce n’est pas d’adapter notre religion à ce monde, mais de nous ajuster à Dieu qui nous appelle à revenir vers lui. Avec lui, le mal et la mort ne peuvent avoir le dernier mot.

C’est cette bonne nouvelle qui nous est rapportée dans l’Évangile de saint Luc. Il nous parle des femmes qui sont venues au tombeau de grand matin. Ce sont les mêmes qui avaient suivi Jésus jusqu’au pied de la croix. Elles ont été plus courageuses que les hommes. Ces derniers se sont cachés car ils avaient peur d’être recherchés et poursuivis par les juifs et les Romains. Elles, elles ont suivi leur Maître jusqu’au pied de la croix. Elles se tenaient à distance, regardaient le tombeau et comment le corps de Jésus avait été mis. Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Le jour du sabbat, elles se tinrent en repos, selon le précepte. En venant au tombeau en ce matin de Pâques, elles croyaient pouvoir embaumer son corps.

Mais rien ne se passe comme elles l’avaient prévu. Quand elles arrivent, elles trouvent la pierre roulée à côté d’un tombeau vide. Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol. Deux messagers du Seigneur interviennent. Si elles veulent trouver Jésus, ce n’est pas dans un cimetière qu’il faut le chercher. « Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ? » (Lc 24,5). Il est sorti de son tombeau ; il est vivant. Cette bonne nouvelle, il faut l’annoncer à tous, et en premier aux disciples. Ces derniers ont du mal à croire les femmes. Pour eux, c’était impensable. Les disciples, à commencer par Pierre, refusent de croire les femmes qui sont les premières à témoigner. Mais la victoire du Christ ressuscité a été plus forte que leurs réticences.

Car les femmes s’appuient sur les paroles du Christ pour témoigner devant les autres disciples, au cœur de ce qui est en train de devenir l’Eglise. « Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée : “Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite”. Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites » (Lc 24, 6-8). La reprise de l’enseignement du Maître éclaire l’événement de sa résurrection, et transforme intérieurement les trois Marie et leurs compagnes. Au début, elles gardent les yeux baissés vers le sol, effrayées par ce qu’elles voient, et craintives peut-être devant la mission qu’elles reçoivent. Plus tard, ces femmes n’auront plus les yeux baissés, et témoigneront hardiment de la joie de Pâques.

Voilà cette bonne nouvelle qui a été transmise de génération en génération. C’est à nous maintenant de prendre le relai pour qu’elle continue à être annoncée. Dans certains pays, les chrétiens le font au péril de leur vie. Mais rien ne peut empêcher la progression de la Parole de Dieu. Nous-mêmes, nous sommes envoyés dans le monde d’aujourd’hui pour être témoins et messagers de Jésus ressuscité. Notre mission c’est de dire et de témoigner. Mais le principal travail, c’est Dieu qui le fait dans le cœur de ceux et celles qu’il met sur notre route. L’Évangile restera toujours une force communicative pour les hommes d’aujourd’hui, plus puissant que nos peurs et nos réticences.

Cette mission qui nous est confiée. Portons-la dans notre prière. La parole que nous avons à proclamer ce n’est pas la nôtre mais celle de Jésus. C’est pour cela que nous avons sans cesse à nous ajuster à lui. C’est avec lui que notre vie pourra devenir un authentique témoignage.

Voilà un programme pour le temps pascal : ne plus être les yeux baissés vers le sol, mais lever les yeux vers le Seigneur, car il nous envoie témoigner au cœur du monde par l’amour et le service.