28 avril 2020 -- mardi de la 3ème semaine de Pâques
Ac 7,51-8,1a ; Jean 6, 30-35
H O M É L I E
La première lecture, tirée des Actes des Apôtres continue de nous décrire les débuts de l'Église de Jérusalem. Hier nous avons vu comment le diacre Étienne, plein de la grâce et de la puissance de Dieu, opérait signes et prodiges, et comment ses adversaires ne pouvaient rivaliser avec la sagesse divine dont il était rempli. Aujourd'hui nous avons la description de sa mort violente. Étienne est non seulement le premier martyr de l'histoire de l'Église, mais le modèle par excellence de constance et de force dans le témoignage suprême jusqu'à la mort. Il remet son âme à Jésus tout comme Jésus avait remis son esprit au Père et, dans ce mouvement suprême d'abandon, ses yeux sont ouverts et avant même de rendre l'âme il voit la gloire de Dieu.
27 avril 2020 -- lundi de la 3ème semaine de Pâques
Actes 6, 8-15; Jean 6, 22-29
H O M É L I E
Durant toute la semaine qui commence, la première lecture de la messe nous fera connaître les débuts de l'Évangélisation, avec la mort du premier martyr, Étienne, la persécution qui se déchaîne alors contre l'Église à Jérusalem et en Judée et, parallèlement, l'extension de la prédication aux païens.
24 avril 2020 – vendredi de la 2ème semaine de Pâques
Actes 5,34-42; Jean 6, 1-15
H O M É L I E
La multiplication des pains est le seul signe accompli par Jésus qui nous soit rapporté par les quatre Évangiles. C'est dire l'importance que lui attribuaient les premiers Chrétiens. Aujourd'hui c'est dans la version de Jean que nous lisons ce récit. Jean raconte cet événement après environ 65 ou 70 ans de méditation. Ce n'est pas le signe ou le miracle comme tel qui l'intéresse. Tout son récit est centré sur la personne de Jésus. Il nous montre Jésus partageant simplement, très simplement, sans compter, sans faire attention à la dimension de la foule.
Tous les Évangiles des dimanches du temps de Pâques sont tirés de l'Évangile de Jean, sauf celui d'aujourd'hui, qui est de Luc. Ce dernier rapporte trois apparitions de Jésus le jour de Pâques : 1) celle aux femmes, qui furent les premières à avoir le courage de venir au tombeau de grand matin ; 2) celle aux deux disciples qui avaient décidé de retourner à leur village et à leurs occupations ; 3) celle aux Douze qui étaient encore paralysés par la peur dans l'endroit où ils s'étaient enfermés.
23 avril 2020 -- Homélie pour le jeudi de la 2ème semaine de Pâques
Ac 5, 27-33 ; Jean 3, 31-36.
Homélie
Le récit des Actes des Apôtres que nous lisons ces jours-ci a quelque chose d’à la fois très profond et de quelque peu comique. Luc, qui est un excellent écrivain, sait transmettre un enseignement profond en utilisant un langage symbolique et poétique. Ici, il décrit dans un style presque enjoué les débuts de l’Église.
L'Évangéliste Marc fut un disciple de l'Apôtre Pierre, et son Évangile est considéré comme la première collection des paroles et des événements entourant la vie et le ministère de Jésus. Comme lecture d'Évangile, ce matin, nous avons les derniers versets de cet Évangile de Marc, et comme première lecture, nous avons les derniers versets de la Première Lettre de Pierre, où il transmet les salutations de son disciple et fils Marc.
22 avril 2020 – Mercredi de la 2ème semaine de Pâques
Ac 5, 17-26; Jn 3, 16-21
H O M É L I E
Il y a quelque chose qui m'a toujours intrigué dans le texte des Actes que nous venons de lire. Pourquoi l'ange s'est-il donné la peine de fermer les portes de la prison après avoir laissé sortir les apôtres ?... En effet, au début du texte, Luc dit que l'ange du Seigneur a ouvert les portes de la prison et a fait sortir les apôtres ; mais quand le gardien du temple arrive le matin, il trouve les portes bien fermées ! Il doit y avoir une signification symbolique dans cette histoire de portes ouvertes et puis verrouillées.