23e dimanche A - Septembre 2017
Frères et sœurs, dans le sport, la politique ou les jeux de hasard, il y a ceux qui gagnent et il y a, généralement plus nombreux, ceux qui perdent. C’est vrai aussi dans la société, au point que l’on nous encourage parfois, notamment dans de grandes écoles ou des multinationales, à être des gagnants, des vainqueurs, qui n’auraient pas à se préoccuper des autres, et encore moins de ceux que l’on appelle parfois, avec un pragmatisme glaçant, les perdants. Cette logique de compétition et de réussite à tout prix n’est évidemment pas celle de l’évangile et, nous l’avons entendu dimanche dernier, Jésus nous met en garde contre la tentation de vouloir « gagner le monde, si c’est au prix de (notre) vie » (16,26).