Tout au long de l'Évangile Jésus manifeste une attention particulière pour les plus nécessiteux, les plus démunis, les plus petits. D'habitude, on lui amène des malades et des possédés pour qu'il les guérisse et les délivre de leurs démons. Dans l'Évangile d'aujourd'hui on lui amène simplement de petits enfants qui ne semblent avoir besoin de rien en particulier. On lui demande simplement de leur imposer les mains et de prier. Les disciples qui semblent vouloir se constituer les protecteurs de Jésus contre les importuns veulent les écarter. Jésus dit au contraire de les laisser venir à lui car c'est à ceux qui leur ressemblent qu'appartient le royaume des cieux. Vous vous souviendrez que déjà dans l'Évangile de mardi dernier Jésus avait dit que si nous ne devenons pas comme de petits enfants nous n'entrerons pas dans le royaume des cieux. Il leur impose donc les mains avant de partir.
L'enseignement de Jésus dans cet Évangile, porte sur la fidélité, aussi bien la fidélité dans le mariage que celle dans le célibat. Je dis bien "dans" le mariage et "dans" le célibat; car on n'est pas fidèle ni au mariage ni au célibat, mais à une personne. Dans le célibat on est fidèle à la personne de Jésus-Christ, puisque c'est en vue de son royaume qu'on s'est fait célibataire; et dans le mariage on est aussi fidèle à Jésus-Christ, mais cette fidélité est alors incarnée dans la fidélité à une épouse ou un époux.
Jesus' teaching in this Gospel is about fidelity, both fidelity in marriage and fidelity in celibacy. I say ‘in’ marriage and ‘in’ celibacy, because you are not faithful to marriage or celibacy, but to a person. In celibacy, we are faithful to the person of Jesus Christ, since it was with a view to his kingdom that we became celibate; and in marriage, we are also faithful to Jesus Christ, but this fidelity is then embodied in fidelity to a wife or a husband.
Ce récit de l’Évangile que nous venons d’entendre est empreint d’une fraîcheur qu’il fait bon de retrouver après avoir entendu le tableau plutôt violent de la vision de l’Apocalypse que nous communiquait la première lecture, ainsi que le texte de saint Paul nous décrivant le Christ écrasant de ses pieds tous ses ennemis, même si le dernier ennemi qu’il détruit est la mort.
When we see someone acting in a way that doesn't seem right to us, and especially when we think that someone has personally offended us or been unfair to us, we are easily led to set ourselves up as God's vigilantes -- rather like the exterminating angels in the vision of Ezekiel, which we had as our first reading. We are still living in the Old Testament, just like the prophet Elijah who slaughtered the 450 prophets of Baal before his encounter with God on Mount Horeb, or Paul leading the Christians to their death before his journey to Damascus. The message of Jesus is quite different.
The Gospel account we have just heard is full of a freshness that is good to find again after hearing the rather violent picture of the vision of the Apocalypse given in the first reading, as well as Saint Paul's text describing Christ crushing all his enemies with his feet, even if the last enemy he destroys is death.
Jesus' disciples were always worried about which of them would be the greatest in the Kingdom of heaven! Today's Gospel gives us two answers from Jesus to this concern of his disciples. In the first, he invites them to become like little children again.