Homélies de Dom Armand Veilleux

11 mai 2022, mercredi de la 4ème semaine de Pâques

Actes 12, 24-13, 5;  Jean 12, 44-50

 

 

H O M É L I E

 

C'est essentiellement de la Parole dont nous parlent les textes de la messe d'aujourd'hui.  Dans l'Évangile d'abord Jésus dit qu'il a été envoyé par son Père pour transmettre à l'humanité une Parole.  Il est lui-même cette Parole que le Père nous adresse, et dans cette unique Parole, le Père se dit tout entier, si bien que celui qui Le reçoit, Lui, reçoit le Père, et celui qui Le voit, Lui, voit aussi le Père.  Il est venu apporter la lumière au monde.  Et Jésus explique en quoi consistera le jugement dernier.  Ce ne sera pas un jugement venant de l'extérieur, porté par Dieu sur chaque personne.  Non, ce sera simplement la confirmation de l'état dans lequel chaque personne s'est mise en acceptant ou en refusant la Parole.  Nous nous inscrivons nous mêmes dans la ligne de la Vie ou de la mort, de la Lumière ou des ténèbres, en acceptant ou non la Parole de Dieu et en la laissant ou non transformer nos vies.

10 mai 2022 – Mardi de la 4ème semaine de Pâques « A »

Ac 11, 19-26 ;Jean 10, 22-30

H O M É L I E

           L’Évangile d’aujourd’hui, comme celui d’hier et celui de dimanche, nous parle toujours du Bon Pasteur. Cette image parlait évidemment beaucoup au gens de Galilée et de Judée à qui Jésus s’adressait.    

9 mai 2022 -- lundi de la 4ème semaine de Pâques

Ac 11, 1-18 ; Jn 10, 1-10

Homélie

           Les lectures tirées des Actes des Apôtres que nous lisons comme première lecture de la messe, chaque jour depuis la fête de Pâques, nous font voir ce que l’Église a de plus essentiel. Elle existe déjà depuis la Pentecôte, même si elle ne s’est évidemment pas encore donné les structures qu’elle se donnera par la suite pour réaliser sa mission.  Il n’est pas encore question d’un sacerdoce ordonné, qui apparaîtra plus tard, ni d’organisation en diocèses avec des évêques à leur tête, ni de structure centralisée, ni de conciles gardiens de l’orthodoxie…  Tout cela viendra plus tard et aura évidemment son importance.

8 mai 2022 – 4ème dimanche de Pâques "C"

Ac 13, 14...52; Ap 7, 9...17; Jn 10, 27-30

 

H O M É L I E

           Le peuple d’Israël, après avoir été une petite tribu nomade, était devenu un peuple sédentaire.  Dans cette culture sédentaire, le rôle du pasteur protégeant son troupeau contre les attaques des bêtes sauvages et le guidant à la recherche de nourriture et de points d’eau était très important.  Aussi les prophètes de l’Ancien Testament utilisèrent souvent cette image du « pasteur » pour décrire l’attention de Dieu à l’égard de son peuple.  Dans le bref passage d’Évangile que nous venons de lire, la phrase principale, celle qui donne la clé de compréhension de tout ce qui précède est la dernière : Le Père et moi, sommes UN, dit Jésus. C’est lui le vrai berger.

6 mai 2022 -- vendredi de la 3ème semaine de Pâques

Ac 9, 1-20 ; Jean 6, 52-59

H O M É L I E

           Lorsqu'on parle de conversion, nous pensons spontanément au passage d'une vie de péché à une vie de vertu.  Cela n'est cependant pas toujours le cas.  La conversion est quelque chose de plus profond.  Tout processus de croissance implique une conversion.  Dans le cas de Paul, la conversion a été une réorientation de son énergie.

5 mai 2022 -- jeudi de la 3ème semaine de Pâques

Actes 8,26-40; Jean 6, 44-51

H O M É L I E

 

           Nous poursuivons notre lecture du Chapitre 6 de saint Jean.  Dans les sections lues ces derniers jours, Jésus nous redisait qu'il était, Lui, le Pain de la Vie, et que quiconque viendrait à Lui avec foi aurait la vie éternelle.  Aujourd'hui il établit le lien entre la foi et le sacrement de l'Eucharistie.  Le pain qu'Il donnera à celui qui vient à lui, c'est sa chair, déjà livrée pour la vie du monde.  Dans ces quelques mots, le lien est établi non seulement entre la foi et le geste sacramentel, mais aussi entre foi, sacrement et l'événement de la Croix.

4 mai 2022 -- mercredi de la 3ème semaine de Pâques

Actes 8,1-8; Jean 6, 35-40

H O M É L I E

 

           Dans cette brève section du grand discours sur le Pain de Vie, Jésus affirme deux choses: La première est qu'Il est lui-même le pain de la vie, et que quiconque vient à lui par la foi -- quiconque croit en lui -- n'aura plus ni faim ni soif.  Jésus comble toutes nos faims et nos soifs, spirituelles aussi bien que physiques.