Homélies de Dom Armand Veilleux

26 avril 2020 -- 3ème dimanche de Pâques « A »

Ac 2, 14.22b-33; 1P 1, 17-21; Luc 24, 13-35

 

H O M É L I E

           Tous les Évangiles des dimanches du temps de Pâques sont tirés de l'Évangile de Jean, sauf celui d'aujourd'hui, qui est de Luc.  Ce dernier rapporte trois apparitions de Jésus le jour de Pâques :  1) celle aux femmes, qui furent les premières à avoir le courage de venir au tombeau de grand matin ; 2) celle aux deux disciples qui avaient décidé de retourner à leur village et à leurs occupations ; 3) celle aux Douze qui étaient encore paralysés par la peur dans l'endroit où ils s'étaient enfermés.

25 avril 2020, fête de l'Évangéliste Marc

1 Pierre 5:5-14; Marc 16:15-20

H O M É L I E

          L'Évangéliste Marc fut un disciple de l'Apôtre Pierre, et son Évangile est considéré comme la première collection des paroles et des événements entourant la vie et le ministère de Jésus.  Comme lecture d'Évangile, ce matin, nous avons les derniers versets de cet Évangile de Marc, et comme première lecture, nous avons les derniers versets de la Première Lettre de Pierre, où il transmet les salutations de son disciple et fils Marc.

24 avril 2020 – vendredi de la 2ème semaine de Pâques

Actes 5,34-42; Jean 6, 1-15 

 

H O M É L I E 

            La multiplication des pains est le seul signe accompli par Jésus qui nous soit rapporté par les quatre Évangiles.  C'est dire l'importance que lui attribuaient les premiers Chrétiens.  Aujourd'hui c'est dans la version de Jean que nous lisons ce récit.  Jean raconte cet événement après environ 65 ou 70 ans de méditation.  Ce n'est pas le signe ou le miracle comme tel qui l'intéresse.  Tout son récit est centré sur la personne de Jésus.  Il nous montre Jésus partageant simplement, très simplement, sans compter, sans faire attention à la dimension de la foule.

23 avril 2020 -- Homélie pour le jeudi de la 2ème semaine de Pâques

Ac 5, 27-33 ; Jean 3, 31-36.

Homélie

          Le récit des Actes des Apôtres que nous lisons ces jours-ci a quelque chose d’à la fois très profond et de quelque peu comique. Luc, qui est un excellent écrivain, sait transmettre un enseignement profond en utilisant un langage symbolique et poétique. Ici, il décrit dans un style presque enjoué les débuts de l’Église.

22 avril 2020 – Mercredi de la 2ème semaine de Pâques

Ac 5, 17-26;  Jn 3, 16-21 

H O M É L I E

 

Il y a quelque chose qui m'a toujours intrigué dans le texte des Actes que nous venons de lire. Pourquoi l'ange s'est-il donné la peine de fermer les portes de la prison après avoir laissé sortir les apôtres ?... En effet, au début du texte, Luc dit que l'ange du Seigneur a ouvert les portes de la prison et a fait sortir les apôtres ; mais quand le gardien du temple arrive le matin, il trouve les portes bien fermées !  Il doit y avoir une signification symbolique dans cette histoire de portes ouvertes et puis verrouillées.

21 avril 2020 – Mardi de la 2ème semaine de Pâques

Ac 4, 32-37;  Jn 3, 7-15

  

H O M É L I E

 

            Depuis hier nous lisons à l’Évangile le récit de la rencontre de Jésus avec Nicodème, dont nous entendrons la suite au cours des prochains jours. C’est dire l’importance de ce récit en ce temps pascal. 

            Le récit des Actes des Apôtres, que nous avons comme première lecture tout au long de cette semaine nous montre ce petit groupe d’Apôtres et de Disciples de Jésus, qui, lorsqu’ils furent remplis de l’Esprit Saint qui leur fut communiqué par Jésus après sa Résurrection, passèrent subitement d’une foi qui était tout aussi ambigüe que celle de Nicodème à une foi courageuse et totale.  Dans la lecture d’aujourd’hui nous les voyons mettre tout en commun avec un certain enthousiasme. La suite du récit nous montrera que ce ne fut pas toujours aussi facile et aussi absolu.

Lundi, le 20 avril 2020

Actes 4, 23-31 ; Jean 3,1-8

 

Homélie

          Nous commençons aujourd’hui le récit de la rencontre de Jésus avec Nicodème. Dans le lectionnaire férial, ce récit est réparti sur quatre jours.

          Lorsque Jésus commença son ministère, beaucoup crurent en lui à cause des miracles qu’il réalisait. Quelques-uns eurent en lui une foi profonde et sans hésitation. D’autres refusèrent violemment de croire. Mais pour la grande majorité de ses auditeurs, ce fut un type de foi ambigüe : un mélange de religiosité naturelle et d’attrait pour le miraculeux – une foi pas trop engagée.