Homélies de Dom Armand Veilleux

25 juillet 2021 – 17ème dimanche "B"

2 Rois 4, 42-44; Eph 4, 1-6; Jean 6,1-15

H O M É L I E

 

           Dans la Lettre aux Éphésiens, saint Paul nous invite, ou plutôt nous supplie de suivre fidèlement l'appel que nous avons reçu.  Cela signifie pour lui, vivre dans l'humilité, la douceur et la patience, nous supportant les uns les autres avec amour.  Cela signifie aussi avoir à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix.

24 juillet 2021 -- Samedi de la 16ème semaine "B"

Ex 24, 3-8; Mt 13, 24-30

H o m é l i e

            Notre tendance naturelle est de classer les personnes en deux catégories, les bons et les mauvais.  Évidemment nous nous mettons généralement dans la première catégorie.  C'est la tendance aussi bien des individus que des nations ou des groupements religieux.

23 juillet 2021 – Fête de sainte Brigitte de Suède

Ex 20, 1-17; Mt 13, 18-23

Homélie

           Le premier octobre 1999, à l’ouverture du synode des évêques sur l’Europe, le pape Jean-Paul II nommait trois femmes comme copatronnes de l’Europe : Catherine de Sienne, Edith Stein et Brigitte de Suède.  Cette dernière est inscrite comme « mémoire »  dans le calendrier de l’Église universelle, mais on la célèbre comme fête en Europe. Toutes trois sont des femmes ayant su joindre dans leur vie une profonde relation personnelle avec Dieu, tout en exerçant un rôle important dans la société et l’Église.

22 juillet 2021– Fête de sainte Marie-Madeleine

Ct 3, 1-4a; ou 2 Co 5, 14-17 : Jn 20, 1.11-18

 

Homélie

Marie-Madeleine est sans doute la femme mentionnée dans l'Évangile au sujet de laquelle on sait le plus de choses (bien qu'il ne soit pas toujours absolument clair de quelle "Marie" les Évangélistes parlent).  Lorsqu'elle lava les pieds de Jésus et les arrosa de parfum, Jésus dit que partout où l'Évangile serait enseigné on raconterait ce qu'elle avait fait "en mémoire d'elle". Et cependant ce qui a été surtout retenu de Marie-Madeleine par saint Jean, et qui est l'objet du texte d'Évangile que nous venons de lire, c'est qu'elle fut le premier témoin de la Résurrection de Jésus. 

21 juillet 2021 -- Mercredi de la 16ème semaine, année impairre

Exode 16, 1...15; Mt 13, 1-9

Homélie

           Nous avons ce matin le même Évangile que nous avons eu il y a quelques semaines, le 15ème dimanche ordinaire.  Ce qui est important avant tout pour Jésus, dans cette parabole, ce ne sont pas les épines qui peuvent étouffer la semence reçue; ce n'est pas le terrain rocailleux, qui ne permet pas à la semence d'avoir des racines profondes; ce ne sont pas les oiseaux du ciel qui viennent manger les grains tombés sur le sentier; ce n'est même pas la bonne terre qui reçoit cette semence.  Ce qui est le plus important pour Jésus, c'est la semence elle-même.  Et la semence dont il parle, c'est sa Parole, qui est aussi la Parole de son Père.

20 juillet 2021 -- Mardi de la 16ème semaine, année impaire

Exode 14, 21 à 15, 1; Mt 12, 46-50

Homélie

          Dans la tradition juive la famille et le clan avaient une importance extrême.  La fidélité à la famille et au clan était plus importante que toute autre chose.  Jésus manifeste certes un amour tendre pour sa mère; durant son enfance il est soumis à son père et à sa mère.  Mais en même temps, il met fin à la suprématie de la famille et au caractère exclusif des relations avec celle-ci.  L'amour ne doit plus avoir de frontières.  Il doit être étendu à tous, même aux ennemis. 

19 juillet 2021 – Lundi de la 16ème semaine du Temps Ordinaire

Exode 14, 5-18; Matthieu 12, 38-42

Homélie

           Le prophète Jonas fut envoyé par Dieu aux païens de Ninive.  Mais il ne voulait pas de cette mission, aussi il s’enfuit vers Tarsis.  Cette fuite le conduit -- et conduit ses compagnons de voyage -- dans une tempête terrible.  Au cœur de cette tempête il reconnaît son péché et accepte – demande même – d’être jeté à la mer.  Il entreprend alors un chemin de solitude, dont le ventre de la baleine est un symbole, et il entreprend finalement sa mission de prédication.  Cependant il lui apparaît encore inconcevable qu’une ville païenne se convertisse, et il est mécontent de sa conversion.  Dieu lui fait finalement comprendre par l’image de la plante qui croît en un jour et meurt aussi vite, tout l’amour miséricordieux qu’il porte pour la ville païenne de Ninive autant que pour le Peuple d’Israël.