Homélies de Dom Armand Veilleux

1 juillet 2022 : Vendredi de la 13ème semaine (année paire)

Amos 8, 4-6. 9-12; Matthieu 9, 9-13

Homélie

           Dans sa réponse aux Pharisiens qui se scandalisent de ce qu’il mange avec des publicains et des pécheurs, Jésus cite explicitement et littéralement une parole que le prophète Osée avait mise dans la bouche de Dieu : « C’est l’amour que je veux et non les sacrifices, la connaissance de Dieu, plutôt que les holocaustes. » (Osée 6,6).  Ce qui nous vaut d’avoir comme première lecture non pas le texte d’Osée où se trouve cette parole, mais un texte tout semblable du prophète Amos, où Dieu manifeste que tous les sacrifices qu’on peut lui offrir ne l’intéressent aucunement, si l’on ne manifeste pas de l’attention et de l’amour pour ses enfants.

30 juin 2022 – Jeudi de la 13ème semaine ordinaire

Am 7, 10-17 ; Mt 9, 1-8

H O M É L I E 

          Quand Jésus se trouve en Galilée, cette région qu'Isaïe appelait déjà la "Galilée des Nations" (Is. 7,23-9,1, cité en Matt 4,15), il est aux frontières de la terre d'Israël et souvent confronté avec ceux que les Juifs appellent les "gentils" ou les "païens". 

29 juin 2022– Solennité des saints Pierre et Paul

Actes 12,1-11; 2 Tim 4, 6...18; Mat 16, 13-19

Homélie

          Pierre et Paul sont les deux piliers de l’Église, et celle-ci les a toujours célébrés ensemble dans son culte. Et c’est pourquoi nous les célébrons aujourd’hui, en ce 29ème jour de juin. Il serait difficile de trouver deux hommes aussi différents l'un de l'autre. Et pourtant un même amour du Christ a animé leurs vies et tous les deux sont morts martyrs pour leur foi, à Rome, où deux statues monumentales rappellent leur mémoire sur la Place saint Pierre. Pierre représente les Douze que Jésus s'était choisis durant son ministère ici-bas alors que Paul est le prototype de tous ceux qui furent appelés par la suite à être ses témoins. 

28 juin 2022 – Mardi de la 13ème semaine ordinaire

Amos 3, 1-8 ; Mt 8, 23-27 

Homélie

          Les disciples – au moins certains d’entre eux, étaient des marins de métier.  Leur erreur, dans l’Évangile d’aujourd’hui, fut de ne pas vouloir assumer leur responsabilité, qui était de contrôler leur bateau dans la tempête.  Ils n’avaient aucun contrôle sur les forces de la nature ; mais ils avaient le contrôle de leur bateau.  Jésus dormait, après une journée épuisante de prédication, car il avait confiance en ses disciples qui étaient des pêcheurs d’expérience qui n’en étaient pas à leur première tempête sur le capricieux lac de Galilée. Il les laissa faire leur travail.  Après tout, lui, il était menuisier et non pas marin.  Les disciples savaient mieux que lui quoi faire en de telles circonstances.  Jésus savait aussi que, pendant qu’eux s’occupaient de leur bateau, quelqu’un d’autre s’occupait des vents et de la mer.  Ce quelqu’un d’autre était son Père.  Et c’est en son nom qu’après avoir été éveillé par les disciples, il cria aux vents et à la mer de se calmer.

26 juin 2022 – 13ème dimanche ordinaire "C"

1 R 19, 16...21; Ga 5, 1...18; Lc 9, 51-62

 

H O M É L I E

          La montée de Jésus vers Jérusalem est l’un des grands thèmes de l’Évangile de Luc.  À tous les dimanches, à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de l'année liturgique, nous lirons une longue section de son Évangile racontant cette lente et souvent dramatique montée.

26 juin 2022 – 13ème dimanche ordinaire "C"

1 R 19, 16...21; Ga 5, 1...18; Lc 9, 51-62

 

H O M É L I E

          La montée de Jésus vers Jérusalem est l’un des grands thèmes de l’Évangile de Luc.  À tous les dimanches, à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de l'année liturgique, nous lirons une longue section de son Évangile racontant cette lente et souvent dramatique montée.

25 juin 2022 – Fête du Cœur Immaculé de Marie

Is 61, 9-11 ; Luc 2, 41-51 

H O M É L I E

           Après la fête du Sacré-Cœur de Jésus, le calendrier liturgique nous fait célébrer aujourd’hui celle du cœur Immaculé de Marie. Et l’Évangile retenu pour cette fête est le récit de la montée de Jésus au Temple, à l’âge de douze ans, qui se termine par l’affirmation que Marie conservait toutes ces choses en son cœur.