Homélies de Dom Armand Veilleux

Le 26 mai 2022 – Solennité de l'Ascension

Ac 1, 1-11;  He 9,24...10,23; Lc 24, 46-53

H O M É L I E

          Nous en sommes au quarantième jour de notre célébration de la Pâque du Seigneur, qui s’achèvera, dans dix jours, avec la solennité de la Pentecôte. Ce que nous célébrons aujourd’hui, en la fête de l’Ascension, n’est qu’une facette du même mystère pascal.  Ce n’est d’ailleurs qu’à partir du 5ème siècle que les Chrétiens commencèrent à célébrer liturgiquement l’Ascension comme fête distincte de la Résurrection. Ces deux fêtes sont en effet simplement deux facettes du même mystère.

23 mai 2022 – lundi, 6ème sem. de Pâques

Actes 16, 11-15; Jean 15, 26--16, 4

Homélie

Tout au long de cette semaine, le lectionnaire férial nous fait lire une partie du long discours de Jésus à ses disciples durant la dernière Cène. Il leur promet l’envoi de l’Esprit Saint, leur annonce ce qu’ils auront à endurer et leur donne ses recommandations. En même temps, la première lecture de chaque jour, tirée des Actes des Apôtres, nous montre comment saint Paul et son compagnon Luc ont réalisé leur mission dans diverses villes païennes.

22 mai 2022  -  6ème Dimanche de Pâques "C"

Actes 15, 1-2.22-29; Apoc. 21, 10-14.22-23; Jean 14,23-29.

Homélie

Lorsque nous voulons assurer quelqu'un que nous ferons vraiment quelque chose que nous avons promis de faire, nous disons facilement : "Je te donne ma parole".  Par ailleurs, en d'autres occasions, nous exprimons la même idée par une expression apparemment contradictoire. Nous disons "Je garderai ma parole".  Donc, paradoxalement, "donner sa parole" et "garder sa parole" signifient la même chose.  Dans un cas comme dans l’autre, il y a un engagement à faire ce que nous avons promis de faire. Notre parole a créé un lien entre nous et la personne à qui nous avons promis quelque chose.

21 mai 2022 - Samedi de la 5ème sem. de Pâques

Actes 16:1-10; Jean 15:18-21

H O M É L I E

        Les lectures à l'Eucharistie durant ce temps pascal sont d'une richesse exceptionnelle.  D'une part, dans l'Évangile, nous lisons les dernières recommandations de Jésus à ses disciples lors du dernier repas qu'il prit avec eux, telles qu'elles nous sont racontées par Jean; et d'autre part les lectures tirées des Actes des Apôtres nous tracent un tableau très vivant de l'Église primitive, où tout évolue à une rapidité assez exceptionnelle.  L'un des aspects de cette évolution que je trouve des plus fascinants est de voir comment tout l'avenir de l'Église est lié à l'histoire personnelle de quelques individus. (Il en sera d'ailleurs ainsi tout au long de l'histoire de l'Église). Tout au long du récit des Actes, la figure centrale est évidemment celle de Paul, mais je trouve encore plus fascinante, en quelque sorte, la figure de Barnabé, sans qui Paul n'aurait peut-être jamais été connu.

Jeudi, 19 mai 2022 – 5ème semaine de Pâques

Actes 15, 7-21; Jean 15, 9-11

H O M É L I E

           La dernière recommandation de Jésus à ses Apôtres, lors du dernier repas qu’il prend avec eux, est un appel à l’amour fraternel. De même, les récits des Actes des Apôtres que nous lisons durant ce Temps Pascal, nous montrent comment cet amour fraternel se vit concrètement, au sein d’une communauté, à travers des relations qui ne sont pas toujours nécessairement faciles. Cet amour se vit même parfois à travers la résolution de conflits.

18 mai 2022 – Mercredi de la 5ème semaine de Pâques

Actes 15:1-6; Jean 15:1-8

Homélie

           Après avoir lu à peu près en entier le chapitre 14 de saint Jean, nous commençons aujourd'hui le chapitre 15 et nous retrouvons en pleine évidence le thème de la "demeure" évoqué si souvent dans le chapitre précédent.  "Demeurez en moi, comme moi en vous… Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit." 

17 mai 2022 – Mardi de la 5ème semaine de Pâques

Actes 14:19-28; Jean 14:27-31a

Homélie

La première lecture nous raconte une période particulièrement mouvementée du ministère apostolique de Paul et Barnabé.  Rien ne les décourage, même lorsqu'ils sont l'objet de violence et que Paul est lapidé et laissé pour mort.  Si une telle violence s'acharne contre eux, c'est précisément que, non seulement ils refusent d'utiliser eux-mêmes la violence, mais qu'ils prêchent la Bonne Nouvelle à tous, sans exception, reconnaissant ainsi à toute personne la même dignité et la même vocation d'enfant de Dieu, au delà de toutes les différences.