Homélies de Dom Armand Veilleux

31 janvier 2021  --  4ème dimanche "B"

Dt 18, 15-20; 1 Co 7, 32-35; Mc 1, 21-28

H O M É L I E

 

          L'Évangile commence par les mots suivants: "Jésus entra dans la synagogue le jour du Sabbat et commença à enseigner..."  Considérons un peu le contexte de ce récit dans l'Évangile de Marc.  Nous sommes au début de l'Évangile.  Jésus a été baptisé et a passé quarante jours au désert, où il a été tenté; après quoi il est retourné en Galilée et a choisi ses disciples.  Alors, dit le texte exact de l'Évangile, lui et ses disciples allèrent à Capharnaüm et immédiatement, le jour du sabbat, il entra dans la synagogue et enseigna.  Il guérit immédiatement (encore cet adverbe!) un homme qui était affecté d'un esprit impur.

24 janvier 2021 – 3ème dimanche ordinaire « B »

Jonas 3, 1...10 ; 1 Co 7, 29-31 ; Mc 1, 14-20

H o m é l i e

           Dans la première phrase de ce récit évangélique, l’évangéliste Marc signale en quelques mots le passage de l’Ancien Testament au Nouveau. Dans une seule phrase, on pourrait dire dans un même souffle, il mentionne l’arrestation de Jean-Baptiste en Judée et le départ de Jésus pour sa Galilée natale, pour y proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu.  Avec la fin de l’activité de Jean commence celle de Jésus. Celui-ci affirme deux choses : 1) les temps anciens sont accomplis et 2) le Règne de Dieu est arrivé. Il appelle à se convertir et à croire à la Bonne Nouvelle.

17 janvier 2021 -- 2e dimanche "B"

1 Samuel 3,3b-10.19 ; Cor. 6, 13c-15a. 17-20 ; Jn 1, 35-42

HOMÉLIE

           Nous avons, dans les lectures d'aujourd'hui, deux figures bibliques qui sont, chacune à sa manière, des exemples d'écoute de Dieu, ou d'attente de Dieu, et donc des modèles pour les chrétiens en général et pour les moines et les moniales en particulier. Il s'agit de Samuel et de Jean-Baptiste.

10 janvier 2020 -- Fête du Baptême du Seigneur

Is 55,1-11; 1 Jn 5,1-9; Mc 1,7-11

Homélie 

          Nous célébrons aujourd'hui la fête du Baptême du Seigneur, avec laquelle nous concluons le Temps de Noël, et nous commencerons demain ce que nous appelons le "Temps ordinaire".  Durant tous les dimanches de ce Temps ordinaire, nous lirons, cette année, l'Évangile selon Marc qui s'ouvre par la prédication de Jean-Baptiste (un texte que nous avons lu le second dimanche de l'Avent) et par le récit du baptême de Jésus que nous lisons aujourd'hui.

3 janvier 2021 – Épiphanie du Seigneur

Is 60,1-6 ; Ép 3,2-3a.5-6 ; Mt 2,1-12

Homélie 

          L’Évangile de Matthieu est d’une extrême sobriété au sujet de la naissance de Jésus. Dans son premier chapitre, il trace tout d’abord l’arbre généalogique de Joseph et donc aussi de Marie, puisqu’ils appartenaient évidemment à la même tribu et à la même famille élargie. Puis vient le récit de l’apparition de l’ange Gabriel à Joseph lui disant de ne pas hésiter à prendre Marie pour épouse. Ensuite, dès le chapitre suivant, le deuxième, Jésus est « découvert » par les Mages venus d’Orient, qui lui offrent des présents royaux avant de retourner chez eux.  De ces personnages, l’Évangile ne dit rien d’autre ; aussi, la piété populaire n’a cessé au cours des siècles de broder et d’ajouter des détails à leur sujet.

28 décembre 2020 – Fête des Saints Innocents

1 Jean 1, 5 - 2, 2 ; Matthieu 2, 13-18

Homélie

           L`Évangile de Matthieu, d’où est tiré le récit évangélique de la messe m’aujourd’hui, commence par les mots : « Livre des origines de Jésus-Christ, fils de David ».  Dans le texte original grec le mot traduit par « origines » dans nos bibles en langue française  est « genesis, genèse».  Matthieu veut souligner par là le fait que la naissance de Jésus est une nouvelle genèse, un nouveau commencement, pour toute l’humanité.

25 décembre 2020 – Messe du Jour

Is 52,7-10 ; He 1,1-16 ; Jean 1, 1-18

H o m é l i e

Jésus de Nazareth est un migrant, fils de migrant.

L’un des titres qu’on lui donnait dans la littérature chrétienne des premiers siècles est précisément celui d’Étranger. Il est l’Étranger par excellence. Il est même étranger chez lui, car, comme le dit le Prologue de l’Évangile de Jean, Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reconnu.