Homélies de Dom Armand Veilleux

Après l'Épiphanie – Jeudi –6 janvier 2022

1 Jean 4,19-5,4 ; Luc 4,14-22a

Homélie

          Après Matthieu, lundi; Marc, mardi et mercredi ; aujourd'hui, c'est Luc qui nous raconte quelque chose sur les débuts du ministère de Jésus.

Mercredi après l'Épiphanie – 5 janvier 2022

1 Jean 4, 11-18; Marc 6, 45-52

Homélie

           Nous venons de célébrer la venue du Christ dans le monde.

           Il y a quelques jours, la célébration de l'Épiphanie nous a rappelé que Jésus est venu apporter la Bonne Nouvelle à toutes les nations.

Mardi après l'Épiphanie, 4 janvier 2022

1 Jn 4, 7-10 ; Mc 6, 34-44

Homélie

           L'Évangile de ce jour est une belle expression de l'amour de Jésus pour son peuple. Il s'agit du récit de la multiplication des pains. Jésus ne le fait pas comme un signe de puissance pour prouver sa divinité. Il le fait par amour.  Lorsque Jésus vit la foule, dit Marc, il fut ému de pitié pour elle, car elle était comme des brebis sans berger.

3 janvier 2022 -- Lundi après l'Épiphanie

1Jo 3,22-4,6 ; Mt 4,12-17.23-25

          Au cours de cette semaine après l'Épiphanie, les lectures évangéliques nous donnent une description du début du ministère de Jésus en Galilée, selon chacun des quatre Évangiles : Aujourd'hui, c'est selon Matthieu ; demain et mercredi, ce sera selon Marc. Ce sera selon Luc jeudi et vendredi, et selon Jean samedi.  Comme première lecture, nous avons chaque jour une section de la première lettre de Jean, qui est un long appel à l'amour.  L'appel d'aujourd'hui est particulièrement fort : " Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l'amour vient de Dieu. "

          L'évangile d'aujourd'hui nous introduit dans les prémices de la prédication de Jésus en Galilée, avant même l'appel de Pierre et de son frère Jacques. C'est une transition très rapide entre le récit de la naissance et de l'enfance de Jésus et sa vie publique en Galilée et en Judée.

2 janvier 2022 – Épiphanie du Seigneur

Is 60,1-6 ; Ép 3,2-3a.5-6 ; Mt 2,1-12

Homélie 

           L’Évangile de Matthieu est d’une extrême sobriété au sujet de la naissance de Jésus. Dans son premier chapitre, il trace tout d’abord l’arbre généalogique de Joseph et donc aussi de Marie, puisqu’ils appartenaient évidemment à la même tribu et à la même famille élargie. Puis vient le récit de l’apparition de l’ange Gabriel à Joseph lui disant de ne pas hésiter à prendre Marie pour épouse. Ensuite, dès le chapitre suivant, le deuxième, Jésus est « découvert » par les Mages venus d’Orient, qui lui offrent des présents royaux avant de retourner chez eux.  De ces personnages, l’Évangile ne dit rien d’autre ; aussi, la piété populaire n’a cessé au cours des siècles de broder et d’ajouter des détails à leur sujet.

1 janvier 2022

Solennité de Marie, Mère de Dieu

Nb 6,22-27; Ga 4,4-7; Lc 2,16-21 

 

H o m é l i e 

           Dans l’Évangile que nous venons de lire, lorsque les bergers arrivent à Bethléem, ils découvrent « Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire ». Marie est mentionnée la première, dans sa dignité de Mère.  C’est pourquoi on fête aujourd’hui la solennité de Marie, Mère de Dieu.  Au cours des siècles les Chrétiens ont attribué beaucoup de titres à Marie, avec des degrés assez différents de sobriété et de profondeur.  Le titre de Mère de Dieu, qu’on lui donne depuis le Concile d’Éphèse, au quatrième siècle, est l’un des plus anciens.  Cependant, dans l’Évangile, elle est tout simplement appelée la « Mère de Jésus » et même, dans l’Évangile d’aujourd’hui, la mère d’un petit enfant qui n’a pas encore de nom, puisque c’est seulement huit jours plus tard qu’on lui donnera le nom de Jésus.

31 décembre 2021 -  7ème jour dans l’Octave de Noël

1 Jn 2, 18-21 ; Jn 1, 1-18

 H o m é l i e

           Nous arrivons au dernier jour de l’Octave de Noël.

           Le nom de cette fête de Noël dans nos livres liturgiques en latin est "Nativitas Domini", qui se traduit par « naissance du Seigneur ».  Cependant, ce que nous célébrons n'est pas le 2021ème anniversaire de la naissance de Jésus.  Ce que nous célébrons est quelque chose de plus important.  C'est le fait même que Dieu s'est fait homme.