Homélies de Dom Armand Veilleux

29 avril 2020 -- Fête de Catherine de Sienne

Actes 8, 1b-8 ; Jean 6, 35-40 

Homélie 

Les mystiques chrétiens peuvent, en quelque sorte, être divisés en deux catégories ou deux familles.  Il y a les mystiques de la lumière et les mystiques des ténèbres.  Les premiers sont ceux qui sont fascinés par tout ce que nous pouvons connaître et expérimenter de Dieu, et tout ce que nous pouvons dire sur Dieu.  Les seconds sont ceux qui sont fascinés, presque obsédés, par le fait que Dieu est plus grand et au-delà de tout ce que nous pouvons connaître, sentir, dire de Lui.  Il existe de très grands mystiques dans les deux catégories

28 avril 2020 -- mardi de la 3ème semaine de Pâques

Ac 7,51-8,1a ; Jean 6, 30-35

 

H O M É L I E

          La première lecture, tirée des Actes des Apôtres continue de nous décrire les débuts de l'Église de Jérusalem.  Hier nous avons vu comment le diacre Étienne, plein de la grâce et de la puissance de Dieu, opérait signes et prodiges, et comment ses adversaires ne pouvaient rivaliser avec la sagesse divine dont il était rempli.  Aujourd'hui nous avons la description de sa mort violente.  Étienne est non seulement le premier martyr de l'histoire de l'Église, mais le modèle par excellence de constance et de force dans le témoignage suprême jusqu'à la mort.  Il remet son âme à Jésus tout comme Jésus avait remis son esprit au Père et, dans ce mouvement suprême d'abandon, ses yeux sont ouverts et avant même de rendre l'âme il voit la gloire de Dieu.

25 avril 2020, fête de l'Évangéliste Marc

1 Pierre 5:5-14; Marc 16:15-20

H O M É L I E

          L'Évangéliste Marc fut un disciple de l'Apôtre Pierre, et son Évangile est considéré comme la première collection des paroles et des événements entourant la vie et le ministère de Jésus.  Comme lecture d'Évangile, ce matin, nous avons les derniers versets de cet Évangile de Marc, et comme première lecture, nous avons les derniers versets de la Première Lettre de Pierre, où il transmet les salutations de son disciple et fils Marc.

27 avril 2020 -- lundi de la 3ème semaine de Pâques

Actes 6, 8-15; Jean 6, 22-29

 

H O M É L I E

          Durant toute la semaine qui commence, la première lecture de la messe nous fera connaître les débuts de l'Évangélisation, avec la mort du premier martyr, Étienne, la persécution qui se déchaîne alors contre l'Église à Jérusalem et en Judée et, parallèlement, l'extension de la prédication aux païens.

24 avril 2020 – vendredi de la 2ème semaine de Pâques

Actes 5,34-42; Jean 6, 1-15 

 

H O M É L I E 

            La multiplication des pains est le seul signe accompli par Jésus qui nous soit rapporté par les quatre Évangiles.  C'est dire l'importance que lui attribuaient les premiers Chrétiens.  Aujourd'hui c'est dans la version de Jean que nous lisons ce récit.  Jean raconte cet événement après environ 65 ou 70 ans de méditation.  Ce n'est pas le signe ou le miracle comme tel qui l'intéresse.  Tout son récit est centré sur la personne de Jésus.  Il nous montre Jésus partageant simplement, très simplement, sans compter, sans faire attention à la dimension de la foule.

26 avril 2020 -- 3ème dimanche de Pâques « A »

Ac 2, 14.22b-33; 1P 1, 17-21; Luc 24, 13-35

 

H O M É L I E

           Tous les Évangiles des dimanches du temps de Pâques sont tirés de l'Évangile de Jean, sauf celui d'aujourd'hui, qui est de Luc.  Ce dernier rapporte trois apparitions de Jésus le jour de Pâques :  1) celle aux femmes, qui furent les premières à avoir le courage de venir au tombeau de grand matin ; 2) celle aux deux disciples qui avaient décidé de retourner à leur village et à leurs occupations ; 3) celle aux Douze qui étaient encore paralysés par la peur dans l'endroit où ils s'étaient enfermés.

23 avril 2020 -- Homélie pour le jeudi de la 2ème semaine de Pâques

Ac 5, 27-33 ; Jean 3, 31-36.

Homélie

          Le récit des Actes des Apôtres que nous lisons ces jours-ci a quelque chose d’à la fois très profond et de quelque peu comique. Luc, qui est un excellent écrivain, sait transmettre un enseignement profond en utilisant un langage symbolique et poétique. Ici, il décrit dans un style presque enjoué les débuts de l’Église.