Homélies de Dom Armand Veilleux

23 mai 2020 - Samedi de la 6ième semaine de Pâques

Actes 18, 23-28 ; Jn 16, 23-28

 

Homélie 

Les lectures des Actes des Apôtres que nous avons comme première lecture aux messes de cette saison pascale ne sont pas simplement de beaux récits nous donnant une idée de la façon dont l'Église s'est développée pendant la première génération chrétienne.  Ils nous parlent aussi de la nature même de l'Église.  Ces textes nous montrent qu'il y avait plusieurs façons de devenir chrétien. 

Homélie pour le Vendredi de la 6ème semaine de Pâques

22 mai 2020

Actes 18, 9-18; Jean 16, 20-23

 

 

Homélie

Comme nous l’avons vu la semaine dernière, les Actes des Apôtres nous donnent une description admirablement réaliste des interactions et même des tensions au sein de la première communauté chrétienne de Jérusalem.  Nous avons vue comment Barnabé était allé chercher Paul à Tarses et comment ils avaient travaillé ensemble avant de se séparer et de poursuivre leur œuvre d’évangélisation, chacun de son côté. Aujourd’hui nous voyons les difficultés de Paul avec les Juifs d’Athènes et ses premières difficultés avec la justice romaine.  Heureusement, pour cette fois-ci, tout finit bien.  Ce ne sera pas toujours le cas, comme nous savons.

21 mai 2020 – Solennité de l’Ascension

Ac 1, 1-11; Ep 1, 17-23 ; Mt 28, 16-20

H O M É L I E

          Déjà au matin du Troisième Jour, le jour de la Résurrection, un ange, par l’intermédiaire des femmes venues au sépulcre, renvoyait les disciples à leur Galilée, c’est-à-dire, à leurs occupations habituelles.  C’est là que Jésus les rencontrerait.  Dans le récit de l’Ascension donné par Luc au début des Actes des Apôtres, les anges qui apparaissent aux Apôtres leur donnent le même message : « Galiléens, pourquoi, restez-vous à regarder le ciel ? ». Ils sont de nouveau renvoyés à leur vie de tous les jours.  

20 mai 2019 – mercredi, 6ème sem. de Pâques

Actes 17, 15. 22--18, 1; Jean 16, 12-15

Homélie

Nous arrivons presque à la fin de ce beau et long discours de Jésus à ses Disciples à la dernière Cène.  Il leur a déjà dit beaucoup de choses profondes et difficiles.  Il leur dit maintenant qu’il lui reste encore beaucoup de choses à leur révéler, mais qu’ils ne sont pas encore capables de les porter.  Il leur annonce aussi que l’Esprit dont il leur parle depuis le début, et qu’il appelle toujours « l’Esprit de Vérité », les guidera vers la vérité tout entière.  Il y a deux choses à remarquer dans cette promesse.  Il y a tout d’abord le mot « guider ». 

Homélie pour mardi, le 19 mai 2020

 Mardi de la 6ème semaine de Pâques

Actes 16, 22-34; Jean 16, 5-11

Homélie

À la fin de l’Évangile d’hier, Jésus confiait à ses disciples qu’il leur avait dit toutes ces choses afin qu’ils « se souviennent » qu’il les leur avait dites.   Le souvenir, ou la mémoire, est une chose très importante dans la vie chrétienne.  Au cœur même de la vie chrétienne il y a l’Eucharistie, que nous célébrons « en mémoire » de Jésus, comme il nous a dit de faire.  C’est aussi en conservant une mémoire aussi constante que possible de Lui, qu’il nous est possible de vivre une prière continuelle, ce qui est l’un des éléments les plus fondamentaux de la vie chrétienne et de notre vie monastique.

Homélie pour le 18 mai 2020

18 mai 2020 – lundi, 6ème sem. de Pâques

Actes 16, 11-15; Jean 15, 26--16, 4

 

Tout au long de cette semaine, le lectionnaire férial nous fait lire une partie du long discours de Jésus à ses disciples durant la dernière Cène. Il leur promet l’envoi de l’Esprit Saint, leur annonce ce qu’ils auront à endurer et leur donne ses recommandations. En même temps, la première lecture de chaque jour, tirée des Actes des Apôtres, nous montre comment saint Paul et son compagnon Luc ont réalisé leur mission dans diverses villes païennes.

17 mai 2020 – 6ème dimanche de Pâques "A"

Ac 6,1-7; 1 P 2,4-9: Jn 14,1-12

 

H O M É L I E  

          Les premiers chrétiens ne pouvaient imaginer à quel point le message de Jésus était révolutionnaire.  Ils vivaient dans un monde sacral.  Pour ce monde sacral, à l'intérieur comme à l'extérieur du Judaïsme, le langage de l'appartenance religieuse et rituelle était plus important que le langage de la vie.  Le centre de gravité était l'activité sacrale et rituelle, par laquelle les humains pouvaient entrer en relation avec Dieu.  Pour Jésus, le centre de gravité n'était pas l'activité rituelle, mais bien la qualité de la vie quotidienne.  C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les premiers Chrétiens étaient considérés par les païens comme des "athées"!