Homélie funérailles de Père Omer De Ruyver
(Jn 14,1-11)
16 mai 2022
Frères et Sœurs, les premiers mots de cet évangile - « A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père » - nous redisent que la vie est un passage. Non pas d’abord un passage qui en dirait la brièveté, ‘un petit tour et puis s’en va’. Mais un passage du monde au Père, un passage d’un état, d’une façon d’être, à un autre état, une autre façon d’être. Et ce passage, là encore, ce n’est pas seulement celui de la mort, celui que Père Omer a vécu mercredi soir quand son cœur fatigué a décidé d’en rester là. Non, ce passage, ce n’est pas seulement celui où le corps s’arrête. C’est toute la vie qui est passage, toute notre existence qui nous invite, nous attire à passer, changer, évoluer, consentir à se laisser transformer. Sans cesse, nous sommes invités à passer de notre moi, de nos intérêts, de nos préoccupations à plus grand que nous, plus ouvert, plus vivant.